Plus d’étudiants étrangers

Les effets du processus de Bologne


Dans ses scénarios pour les hautes écoles, l’OFS pose plusieurs hypothèses liées à la réforme de Bologne. Toutes tendent vers une hausse du nombre d’étudiants étrangers.

Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à débuter leurs études en Suisse, alors que par le passé beaucoup venaient seulement y effectuer une partie de leur
cursus. L’OFS parle d’une augmentation de 8 à 9% par an au niveau bachelor. En 2008, 19% des entrants étaient des étrangers, soit 3’500 personnes. La proportion pourrait atteindre 25% dans 10 ans.

Au niveau master, 20% du total des entrants sont étrangers. Cela reflète l’afflux additionnel engendré par la réforme. Ce d’autant que les 20% susmentionnés ne prennent pas en compte ceux ayant déjà obtenu auparavant un diplôme ou un bachelor en Suisse. L’OFS estime ainsi que les effectifs au niveau master comprendront jusqu’à 2’900 entrants étrangers en 2012 (1’900 actuellement).

Même si se dessine une tendance à la hausse, des facteurs comme la compétitivité internationale ou le coût des études pouraient influencer cette évolution.