Scholar at Risk lance un appel en faveur de l’accueil des universitaires afghans

Le réseau de défense des universitaires en danger Scholar at Risk (SAR), dont l’UNIGE est membre depuis 2008, reçoit actuellement de nombreuses sollicitations de la part de chercheurs/euses et professionnel-les en Afghanistan pour trouver des postes de travail temporaires dans les hautes écoles membres du réseau. Alors qu’en temps normal, SAR reçoit une soixantaine de demandes d’aide par mois, celles-ci se sont élevées à plus de cent par jour la semaine dernière. L’organisation a mis en ligne un sondage afin d’évaluer les capacités d’accueil des différents campus.

Délégué à l’intégration, Mathieu Crettenand rappelle que l’Université de Genève a accueilli huit scientifiques en danger depuis 2008. Cet accueil se heurte cependant à plusieurs écueils administratifs et financiers. Sur ce dossier, «l’Université de Genève collabore avec le FNS, mais aussi avec le Secrétariat d’État aux migrations et les autorités cantonales. Il reste difficile de faire venir les personnes de l’extérieur jusqu’en Suisse. Il y a des enjeux financiers importants et l’obtention d’un permis de séjour pour la famille du scientifique se pose aussi», explique Mathieu Crettenand sur le site d’Heidi.news

Scholar at Risk a lancé, sur son site, un appel aux gouvernements européens et au institutions de l’Union européenne (UE), afin qu’ils maintiennent les vols d’évacuation depuis l’aéroport de Kaboul et augmentent leurs quotas d’accueil. Le réseau demande également que soit mis en place un programme de bourses de l'UE destiné aux chercheurs/euses et aux universitaires à risque, notamment les universitaires, les étudiant-es et les acteurs/trices de la société civile afghane, en particulier les femmes et les minorités ethniques et religieuses, afin qu'elles/ils puissent bénéficier de bourses, de conférences, de postes de chercheurs/euses ou de postes universitaires temporaires dans les établissements d'enseignement supérieur européens.

(Source : UNIGE)

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