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Des taxes d’études en fonction du revenu

Pour contrer l’augmentation constante des droits d’inscription, la France a plus d’un tour dans son sac. Dernier exemple en date : des frais d’études différenciés en fonction du revenu des parents. Sciences Po Toulouse vient, en effet, de mettre sur pied un tel système afin de garantir l’égalité des chances et de gagner en équité.

La mesure vise à intégrer les étudiants les moins favorisés. Onze barèmes ont ainsi été élaborés. En moyenne, un jeune s’acquitte de 725 euros pour pouvoir intégrer une haute école française. «Or cette somme équivaut à 3 % du revenu global brut annuel des familles les plus modestes (contre 0,6 % pour les familles les plus favorisées). D’où l’idée d’instaurer onze tranches de tarification, de 0 à 3’800 euros», informe le site internet intellego.fr. Les futurs diplômés qui font partie du premier barème se verront, en effet, exonérés de taxes d’études. Cette catégorie correspond aux personnes touchant moins de 40'000 euros par année.

À noter qu’auparavant, tous les jeunes boursiers de l’Hexagone demeuraient exempts de frais d’inscription. En Suisse s’il existe des exonérations de taxes pour les plus modestes, aucune mesure de ce type n’est pour l’heure prévue.

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