Mobilité favorisée grâce à Bologne?
Le rapport intitulé « Baromètre de Bologne 2009 : impact de la réforme de Bologne sur le flux et la mobilité dans les hautes écoles suisses» a été effectué sur la base du relevé des étudiants et des examens des hautes écoles suisses. Voici les principales observations.
Passage vers le master
Le taux de passage entre le bachelor HEU et le master HEU est très élevé (90%). Les Sciences techniques, le Droit et les Sciences exactes et naturelles sont les domaines pour lesquels on enregistre les taux de passage les plus importants. Dans les hautes écoles spécialisées, les masters ont débuté à la rentrée 2008. 2000 étudiants ont profité de cette nouveauté dont environ 1200 en musique, arts et théâtre et 320 en économie. Dans les HES, le passage au master est moins élevé que dans les universités.
Changement pour les étudiants étrangers
En ce qui concerne les étudiants étrangers, la réforme de Bologne a engendré des changements. En effet, la population étrangère est plus jeune (22 ans en moyenne). Auparavant, les étrangers avaient souvent déjà effectué des études dans leur pays et venaient faire une partie de leurs études en Suisse. Maintenant, ce sont des étudiants qui débutent des études bachelor et qui effectuent souvent l’intégralité de leurs études en Suisse. Une très forte progression des étudiants étrangers commençant des études universitaires a été enregistrée : en douze ans, on observe une croissance totale de 160%.
Formations dans plusieurs établissements
En 2008, 33% des étudiants débutant un master avaient obtenu leur bachelor dans une autre école. En ce qui concerne le passage HEU-HES et inversement, le pourcentage reste faible avec 2% des étudiants qui continuent un master. Toujours en 2008, 30 étudiants débutants un master HES étaient en possession d’un bachelor obtenu en HEU et 74 avaient fait le chemin contraire.
Impact sur la réussite
La réforme qui a engendré de vifs débats a un effet positif sur le taux d’obtention d’un premier diplôme dans les HEU et ceci dans tous les domaines d’études. En effet, pour l’ensemble des branches, à l’exception de la Médecine pour laquelle les résultats ne sont pas disponibles, le taux de réussite après 5 ans atteint 70%. Ce taux est supérieur à celui qu’on observait précédemment au niveau licence/diplôme après 10 ans (67%).
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