10 bonnes raisons... De ne pas étudier l'été
- On est le 3 août, tu reviens de 2 semaines de road-trip et tu te remets gentiment de notre belle fête nationale. Avec toute ta bonne volonté, tu t’installes sur ta chaise, ouvres ton code civil, t’armes de ton plus beau stabilo mais… il est déjà trop tard ! Ton code est détrempé de sueurs et le peu de neurones qu’il te restait ont grillé sous les 34 degré.
- Etudier pendant l’été est complètement illogique et contre nature ! Tout le monde est dehors entrain de bronzer au bord du lac de G’nève ou sur des plages paradisiaques aux Caraïbes et toi tu n’as rien trouvé de mieux qu’un bronzage front-nez de la lampe de la bibliothèque. On préfère encore le bronzage UV! C’est pour dire…
- En plus de te chopper un teint orange sanguine, tu rates tous les meilleurs moments ! Tes potes se tapent des baignades à longueur de journée ou s’organisent des petites vacances improvisées pendant que toi tu galères dans tes manuels de bio, te rebelles et improvises une pause-clope sur un coup de tête. Hasta la victoria siempre !
- Bien que tu sois déterminé à rattraper le retard que tu as emmagasiné depuis à peu près 3 ans (et encore on est gentil), il y a des soirées estivales que tu n’imaginerais même pas manquer. Du coup, tu y es bien présent, et vers 1h00 du matin tu deviens la tête d’affiche en faisant un strip-tease devant tout le monde. Le matin, tu te réveilles sans aucun souvenir de la veille. Le problème, c’est que l’alcool attaque ta mémoire. Donc tu as aussi oublié tout ce que tu avais révisé précédemment. Retour à la case départ.
- La géographie, c’est bien sympa : tu révises ton chapitre sur les merveilles naturelles du continent sud-américain et trouves ça super passionnant. Cependant, tu reçois des notifications Instagram de ta copine qui t’envoie des photos du salar d’Uyuni, désert d’Atacama et des chutes d’Iguazu… La géographie c’est plus sympa en pratique!
- Du coup, ton moral est à zéro et tu décides de te changer les idées en reprenant un peu ton cours d’espagnol. Enfin, ça c’était avant de lire la légende des photos de ta copine « Disfrutando del verano para viajar !! ». C’est le coup de grâce : tu pètes un plomb en prenant ça pour de la provocation, appelles ta copine et la largues sur le champ.
- Tu es maintenant célibataire au beau milieu du mois d’août et te dis que tu ne peux pas rester inactif le reste de l’été. Tu décides donc de sortir ce soir, histoire de chasser un peu. Malheureusement, la seule chose que tu côtoies ces temps c’est le cours d’histoire antique. Autant dire que le commerce gréco-latin n’est pas un sujet très approprié à la drague. Veni, vidi, perdidi
- Comme tout le monde le sait, le cerveau est un muscle. Il faut donc le laisser reposer après avoir passer l’année à travailler sans relâche. Les risques de claquage, voir pire, d’une élongation du lobe frontal ne sont pas à prendre à la légère ! Après tout, on ne demande pas à un marathonien de taper un 100 m après coup.
- Comme tu es une personne sensée et réfléchie, tu écoutes nos précieux conseils et t’accordes un temps de repos après les exas. L’ennui, c’est qu’après un mois de vacances durement mérité (on te laisse imaginer le décor), reprendre le rythme c’est compliqué mentalement. Il faut compter une semaine pour retrouver les cours que tu n’as pas brûlé avec le fond de bouteille de vodka à la fin de ton dernier examen. Et deux semaines pour puiser au plus profond de toi-même afin de trouver la motivation de t’y mettre. Résultat, la rentrée pointe déjà le bout de son nez crochu et tu as perdu ton temps en n’avançant rien.
- Dans le cas contraire, si tu as miraculeusement trouvé la motivation d’étudier pendant l’été, sache que tu prends de gros risques ! En effet, tu t’exposes à griller tes batteries avant même le début de l’année. Autant te dire qu’arriver en burn out à la rentrée n’est pas l’idée la plus judicieuse. On dit ça, on dit rien…
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