Quitter le giron familial

Cela en vaut-il la chandelle

La vaisselle s’accumulant sur le bord de l’évier, les habits jonchant la chambre, les grasses matinées en pleine semaine, les tâches ménagères, les poubelles à sortir avant qu’elles n’embaument complètement l’appartement d’une odeur nauséabonde... Voici un échantillon non exhaustif de la vie en indépendant.

Le prix à payer…

Certes, cela peut paraître peu alléchant de prime abord, mais le prix à payer pour l’indépendance en vaut la chandelle. Pour certains, c’est l’occasion
de se confronter à d’autres personnes que les membres de leur famille (ce qui, il faut l’avouer, n’est pas toujours mieux!). Si la vie communautaire est une occasion unique de faire de belles connaissances, c’est aussi parfois aller au devant de grandes surprises. Du colocataire insomniaque et gothique, écoutant de la musique à 3h du matin alors qu’un gros examen nous attend le lendemain, à celui qui, excessivement matinal, part travailler alors que notre apéro de la veille vient de se terminer... La liste des bizarreries liée aux joies de la colocation est longue, mais une chose est certaine : si l’on retourne la situation, peut-être sommes nous, nous-même, l’un de ces joyeux énergumènes (également connus sous le nom d’étudiants).

… pour plus de liberté

A qui cela n’est-il jamais arrivé? Rentrer tard, partir tôt, laisser traîner ses affaires, manger dans la casserole pour avoir moins de vaisselle à nettoyer, etc. Vu de l’extérieur, cela constitue de graves délits. Des délits qui vont à l’encontre de la bienséance héritée du cocon familial. Mais vu de l’intérieur, c’est l’essence même de cette liberté fraîchement acquise, la liberté de s’organiser selon son humeur, selon sa masse de travail, son horaire, selon les gens qui nous entourent… Bref, c’est la liberté de faire selon ses envies et selon soi, enfin.