L'université de Fribourg

la rubrique 360° présente les hautes écoles romandes en mettant en avant leurs spécificités

 

Fribourg chevauche à la fois la Sarine et la barrière de röstis. Cette situation en fait l'université bilingue par excellence.

Deux langues...
Le bilinguisme représente le gros cheval de bataille de l'Université, et la clé de son positionnement face à ses consoeurs. En effet, nombreux sont les étudiants qui profitent de leur cursus pour parfaire leurs connaissances dans la langue de Guillaume Tell (la condition pour obtenir une mention bilingue est de suivre 40% du cursus dans l'autre langue). Une fois n'est pas coutume, les Suisses alémaniques sont plus nombreux à sauter le pas que leurs homologues francophones. Cette offre devrait bientôt s'étoffer avec la création de «bilingue plus», un système d'études permettant aux étudiants de suivre les cours de langue en plus du cursus bilingue traditionnel.

Pour le moment uniquement réservée aux juristes, l'offre devrait bientôt s'étendre aux autres facultés.

Mais pas de soucis si tu es hermétique à toute expérience linguistique, il est généralement - si l'on fait abstraction de la Faculté des Sciences - tout à fait possible de suivre les cours de façon «monolinguistique»!

Pouvoir côtoyer des étudiants alémaniques peut apporter, pour reprendre les mots de l'Université elle-même, «des effets secondaires bénéfiques au papotage».

...et des crucifix
Certes, la relation intime qu'entretient l'alma mater fribourgeoise avec l'Eglise catholique a fait récemment les gros titres de la presse locale. Mais malgré les crucifix qui ornent les salles des différents bâtiments disséminés dans la ville, on reste très loin de l'ambiance de monastère! Nous en avons eu la preuve en rencontrant Guido Vergauwen, professeur en Théologie et vice-recteur de l'Université.

Mais tout ceci donne à cette université une atmosphère unique, attirant de plus en plus d'étudiants (le chiffre a doublé en 15 ans pour dépasser aujourd'hui les 10'000 immatriculations).