Je procrastine, tu procrastines...

Le spectre qui plane sur les étudiants

Procrastination... Derrière ce terme barbare se cache une réalité bien connue des étudiants: la tendance à repousser la réalisation d’un travail au lendemain... Voire au surlendemain. Tu te reconnais? Pas de panique! Voici quelques conseils pour t’aider.

Peur de l’imperfection

Tout d’abord, sache que ce mécanisme cache souvent une peur de l’échec et même parfois un peu de perfectionnisme, car rien n’est plus paralysant qu’une tâche que l’on sait difficile. Alors on repousse pour se libérer l’esprit. Et c’est ainsi que commence l’engrenage: il est peu probable que tu sois davantage motivé le lendemain. Paradoxalement, le procrastineur n’est pas un fainéant, loin de là. En effet, il trouvera beaucoup d’énergie pour ranger sa chambre, faire ses courses, commencer le devoir d’anglais, etc. Tout est bon pour l’éloigner du travail qu’il doit rendre.

Eviter la chronicité

Procrastiner à petites doses est naturel. Repousser la vaisselle au lendemain ou sauter le jour du ménage n’est pas grave. Cependant, prends garde à ne pas te laisser envahir. Procrastiner pour un devoir universitaire peut aboutir sur de fâcheuses conséquences. Quand le mécanisme est enclenché, il est souvent difficile de l’arrêter.

Alors, que faire pour l’éviter? Premièrement, demande-toi si tu dois vraiment réaliser cette tâche et non pas si tu en as envie. Par exemple, est-ce un travail facultatif? Deuxièmement, fixe-toi des délais personnels. Cela te laissera du temps avant le délai officiel fixé par le professeur. Enfin, dis-toi que tu ne risques pas grand-chose à te lancer, c’est toujours mieux que de ne rien faire. Le démarrage sera sûrement difficile, mais au fur et à mesure de ton avancement, tu sentiras le stress diminuer et peut-être même que tu prendras goût à la réalisation de ton travail...