Bastien Gambarasi, 22 ans, Gestion des médias

Le Berles Rock Festival

Qui dit saison estivale dit festival! Ayant à disposition un site idyllique (un grand jardin privé situé dans la région morgienne, avec une vue imprenable sur le lac et les Alpes), une vingtaine de jeunes se sont réunis pour mettre sur pied un festival de musique qui vivra les 8 et 9 août prochains sa 7ème édition. Principalement orientée vers le rock, cette scène a déjà accueilli de très bons groupes tels que Torbrise, Honey for Petzi ou encore Microfilm. Le festival ayant pris une belle ampleur au fil des ans, il a fallu structurer davantage son organisation. Pour plus d'efficacité, ces jeunes gens ont donc créé une association et distribué des rôles bien précis à chacun des membres.

Etudiant à l'école d'ingénieur d'Yverdon en gestion des medias, Bastien Gambarasi compte au nombre des organisateurs et se charge de l'infrastructure. Il lui a fallu concevoir une scène qui permette d'accueillir du matériel professionnel et qui résiste aux intempéries, tout cela évidemment à faible coût. La scène, constituée à ses débuts de 4 poutres, 10 palettes et 1 bâche, a maintenant triplé de volume. Elle mesure désormais 6 mètres de haut et se constitue dès cette année d'un véritable plancher. Bastien a également participé à l'élaboration d'une promotion efficace pour le festival. «Les différents journaux locaux suivent l'événement depuis maintenant 3 ans, quelques sites Internet parlent de celui-ci, et cette année nous sommes en contact avec des stations de radio et de télévision.» Les notions en gestion de projet, acquises au cours de ses études, ont passablement aidé à la réalisation de cette entreprise. Et cette expérience lui semble un atout considérable pour sa vie future, professionnelle ou pas. «Pour nous organisateurs, le Berles Rock Festival fait office de centre de recherche et de développement dans le domaine de l'événementiel. Chaque année, tout est analysé et repensé, de la scène aux bars, du camping aux méthodes de communication. Respecter des délais et des coûts, assurer une bonne entente avec les voisins, la municipalité, la police, les pompiers, les sécu et j'en passe. Sans oublier que des gens paient, et qu'ils s'attendent à voir un spectacle de qualité. A nous de le leur offrir».

Il semble que cela fonctionne, puisque le festival fête ses sept ans cette année.