American dream

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Le pays des possibilités illimitées

« De la plonge aux millions », cette devise désigne le rêve américain. Il est sensé être possible, aux États-Unis, parti de rien, de se forger une existence prospère.

Individualisme
La culture américaine très marquée par l'individualisme, permet de se développer assez librement, que ce soit sur le plan personnel ou commercial. Un ami américain l'a une fois exprimé ainsi : « This is America. Whatever you want, whatever you dream of, whatever you can think of - we can sell it !” Ça se comprend : « Donne-moi un prix et je te vendrai le produit ». Cette devise a quelque chose de très vrai. Les désirs peuvent être « exhaussés » pour ainsi dire sans limite, tant qu'il y a assez d'argent disponible. Les Etats-Unis offrent en effet un terrain favorable et un grand accès pour des innovations et des idées originales. C'est sur cette devise que se base la philosophie « du plongeur au millionnaire »

Tout début est difficile...
Toutefois, avant que puisse commencer le grand rêve dans l'Ouest doré, c'est un vrai marathon de la bureaucratie qu'il faut accomplir. Pour avoir le droit de travailler légalement aux Etats-Unis, les suissesses et les suisses ont d'abord besoin d'un permis de travail pour ce pays, sauf si vous êtes déjà en possession d'une green Card. Ce permis de travail ne peut être octroyé qu'au moment où une entreprise se dit prête à payer le visa de travail correspondant. C'est-à-dire, que l'émigrante ou l'émigrant doit pouvoir prouver qu'elle ou il a une place de travail et l'entreprise correspondante doit produire la justifi cation que le salaire est assez élevé par rapport au coût de la vie pour le collaborateur. Depuis le 11 septembre, les Etats-Unis sont très prudents en ce qui concerne les étrangers sur leur territoire. Une ou plusieurs visites de l'ambassade américaine à berne sont impératives pour les Suisses/Suissesses voulant émigrer.

Le visa est délivré !
Si la personne a trouvé une place de travail et réussi le marathon bureaucratique, plus rien ne s'oppose à son émigration vers les États-Unis. Sitôt que tous les papiers sont en ordre, l'aventure peut débuter. Le permis de travail est en règle générale valable trois ans et doit, dépassé ce délai, être renouvelé. Aussi longtemps que l'embauche est prouvée, la prolongation du permis de travail ne devrait pas poser de problèmes.

Pas si illimité
De nos jours aux Etats-Unis, avoir du succès avec une idée originale reste dans le domaine du possible. Mais la réalité semble souvent être plus compliquée et difficile, que ce que l'on concevait communément du « American Dream ». Aux Etats-Unis, les lois et les règlementations sont, surtout en ce qui concerne le dépôt d'un brevet, très difficiles et extrêmement compliquées : il convient donc de se tenir sur ses gardes. Ce qui n'a par contre pas changé depuis toutes ces années, c'est le fait que, toutes celles et ceux qui sont disposés à travailler dur arrivent au moins à mener une vie décente. Mais fréquemment, ceci n'est pas associé à une grande richesse.

Par ailleurs, la dur labeur est pour la plupart des personnes aux Etats- Unis quelque chose d'évident. Les quatre, cinq, voir six semaines de vacances payées, sans compter les innombrables jours fériés également payés, sont dans ce pays dans une large mesure inconnus. Les salaires sont pour la plupart des secteurs plus bas que ceux en Suisse. En revanche, le coût de la vie n'est pas aussi élevé. Cependant les États-Unis sont trop souvent excessivement généralisés. C'est-à-dire qu'il y a une grande différence si une personne veut s'installer, par exemple, dans le Midwest, les États du Sud ou plutôt en Californie. Les États américains ont différentes lois et spécifications en ce qui concerne les salaires, les assurances, etc. A part ceci, les chances pour divers secteurs peuvent aussi changer d' État en État : quelqu'un qui s'est par exemple spécialisé dans le secteur de l'agriculture trouvera sûrement un travail plus diversifi é dans le Midwest que dans l'État de New York. Ceci est à prendre en compte lors de la réalisation du rêve.

Situation économique et monnaie
Pendant ces dernières années, l'économie américaine a vécu une certaine accalmie. Le dollar US a perdu de sa valeur, ce qui a endommagé l'importation et l'exportation du pays. Qui plus est, la bourse n'a pas eu beaucoup de succès et la consommation a partiellement baissé car les personnes n'avaient pas d'argent. A la différence de beaucoup de pays européens, les personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté, ne sont pas rattrapés par un Etat-Providence. Au contraire, aux États-Unis, à travers cette culture prononcée de l'individualisme, s'applique la devise qu'en premier lieu, chacun est responsable de lui-même. A la perte d'un emploi, on perd la plupart du temps aussi automatiquement son assurance-maladie, par exemple.

Le chemin est le but …
Les Etats-Unis, malgré une économie qui momentanément n'est pas si prospère et leurs spécifi cations en termes de visa, restent toutefois une destination appréciée par les personnes du monde entier. Celui qui rêve de s'installer dans ce pays a, avec assez de persévérance et de patience, une grande chance d'y
être heureux, même si le chemin y est souvent difficile et rocailleux.

Moi-même j'ai le souhait, à la fin de mes études, d'aller travailler aux États-Unis. Je sais, après quelques recherches, à quelle sorte de bureaucratie je serai confrontée, toutefois cela en vaut la peine si cela me permet d'accomplir mon rêve d'une vie de l'autre côté de l'Atlantique.