Nous nous sommes rendus par une route sinueuse et tortueuse au pic d’Agou qui se trouve à 986 mètres d’altitude, le plus haut sommet du Togo. Le paysage était splendide. On pouvait découvrir de petits villages cachés derrière des chemins en espalier. Nous avons été quelque peu déçues de trouver deux énormes antennes téléphoniques au milieu de cette si belle végétation. Il faut cependant reconnaître, que le sommet vaut le détour. Il y a une vue imprenable sur toute la préfecture d’Agou et ses alentours. Les colons allemands, puis français ont marqué par une borne l’emplacement du point culminant. Etrangement, ils ont trouvé des points différents.
En descendant, nous avons fait plusieurs arrêts pour se promener dans des petits chemins qui menaient tous à des habitations. Nous avons aussi découvert une église plutôt rustique. Ma maman et ma tante ont découvert les cultures de cacao.
En allant voir les cascades, nous nous sommes arrêtés chez un sculpteur sur bois que nous avait conseillé la reine. On peut considérer Kpalimé comme la capitale de cet artisanat. Ma maman et ma tante sont tombées sous le charme des éléphants. Après négociations, elles ont acheté le troupeau. Le sculpteur a souhaité nous accompagner à la cascade pour nous servir de guide.
Notre ballade a commencé en bas de la cascade où un filet d’eau coulait contre une immense paroi rocheuse. Après une marche d’environ deux heures, nous sommes arrivés au creux du mont Agou, où se niche un petit lac artificiel de toute beauté. Le gardien du barrage nous a proposé de nous emmener au dessus voir la source de ce lac. Nous avons cheminé sur un magnifique sentier dans la jungle. Le cri des oiseaux, l’humidité et l’épaisseur du feuillage nous a projetés dans un film d’Indiana Jones. Après avoir enjambé de grosses pierres glissantes et traversé plusieurs ruisseaux, nous sommes arrivés dans un endroit privilégié, sauvage… Nous avons profité des embruns rafraichissants d’une petite cascade bien cachée dans la végétation. Nous sommes redescendus par un raccourci pentu, où nous avons croisé de nombreuses femmes portant de lourdes charges sur leur tête.