"Bonne arrivée"

Genève > Paris      Paris > Lomé

Avec mon copain, nous sommes partis hier. Nous nous sommes rendus à l’aéroport bien en avance pour avoir le temps de prendre le café avec des amis. Nos valises étaient remplies au maximum, mais leurs poids ne dépassaient pas les 23kg, ouf ! Le voyage dure six heures depuis Paris. Ce n’est pas si long que ça mais on s’ennuie tellement dans un avion que le trajet paraît interminable. Lors du vol, nous avons pu observer le désert pendant plusieurs heures. A l’arrivée, Romain, mon copain qui n’était jamais allé au Togo avant, a été rassuré quant à la température ambiante, pas trop étouffante selon lui. Pour ma part, j’ai ressenti d’un seul coup la chaleur et l’odeur du Togo. C’est une sensation que j’avais hâte de retrouver et qui est très agréable. J’ai l’impression d’arriver dans un endroit où je me sens bien. Nous avons pris un bus entre l’avion et l’aéroport pour quelques centaines de mètres. Finalement, nous mettons beaucoup plus de temps à monter tous dans le bus, puis à en descendre, que si l’on faisait le trajet à pied. La Reine nous attendait à l’arrivée, là où normalement personne n’a accès… Nous avons pu passer en priorité et récupérer nos valises pendant que quelqu’un s’occupait de nos visa (eh oui, nous sommes accompagnés par une Reine). Mon père nous attendait à la sortie de l’aéroport.

Starbucks

L'avion

 

La découverte

Mon père nous a conduit jusqu’à chez lui, à Kegue (Se prononce kégué), un quartier riche de Lomé. Là bas, il y a le stade de foot, et la maison du frère du Président. Sur la route, Romain a été surpris de voir tant de motards, qui plus est, sans casque et qui ont tous la même moto. Il a remarqué que le bord de la route était un vide grenier improvisé, et qu’il y avait beaucoup de monde. Les commerces les plus présents semblent être les points de vente de carte de téléphone et les mécaniciens de motos.

 

Chez papa

Chez mon père, nous avons rencontré Anne Sophie, qui est une étudiante infirmière qui va faire son stage avec moi. C’est aussi la sœur d’Emmanuelle, avec qui je suis partie l’année dernière. Malheureusement, elle n’était pas au top de sa forme sacré tourista ! Romain a fait connaissance avec les margouillats. Ce sont des sortes de petits reptiles aux couleurs vives, qui ressemblent aux geckos.

La première nuit, nous avions la climatisation. Réglée sur 17°C, nous étions bien au frais. L’inconvénient, c’est que mon père n’avait pas encore acheté de couverture ou de draps. C’est surement pour cette raison que j’ai retrouvé, à deux heures du matin, Romain, dormant avec sa veste polaire! J’ai donc arrêté la climatisation, mais Romain, qui dort comme un loir, a gardé sa veste toute la nuit.  

Margouillats 

Internet

Nous avons accompagné mon père pour qu’il réactive son abonnement internet. Il est impossible de faire cela par téléphone. Il faut se rendre dans un bâtiment avec de multiples pièces. Ensuite, il faut naviguer d’un bureau à l’autre, car chaque employé se charge d’une fonction (chez nous, il s’occupe d’un client). Mon père est donc passé par : l’accueil, l’identification, l’activation de la ligne et le paiement, avec à chaque fois un employé différent. Tout ça pour qu’une fois de retour à la maison, la ligne ne fonctionne pas. C’est là qu’intervient un employé qui s’occupe de la partie technique. Pour ce service de qualité, le prix est légèrement excessif : 150 CHF / mois pour internet 256 Mo.

 

Lomé > Lovisa Kopé

Après ces péripéties, nous avons pris la route pour Lovisa Kopé. C’est Romain qui a conduit tout le long. Il a dit qu’il fallait simplement faire attention aux trous, aux passants et aux motards. Il a appris à ses dépends que si le véhicule devant lui, en l’occurrence un camion, n’avance pas après cinq minutes, c’est qu’il est en panne et qu’il faut changer de voie. En tout cas, il a très bien conduit pour une première fois en Afrique. Nous avons pris l’essence dans une station service qui avait une pompe plus moderne que chez nous. Entre Lomé et Lovisa Kopé, la route est bordée de plantations verdoyantes, c’est très joli. Nous avons souhaité faire un petit détour pour voir des « fleurs des champs » comme indiqué sur le panneau. Mais après plusieurs kilomètres de pistes nous sommes arrivés chez un éleveur d'agoutiX et de volailles. Il nous a expliqué que les « fleurs des champs » c’était ici, mais que ce n’était qu’un nom, que si l’on voulait voir de vrais fleurs il fallait aller à l’opposé. Sur le trajet, une même voiture nous a doublé trois fois en l’espace de quelques dizaines de minutes alors que nous ne l’avons pas vu s’arrêter. Nous sommes bien arrivés à Lovisa Kope. Ici, il fait plus chaud qu’à Lomé, car il y a moins de vent. Romain n’a pas bien supporté le chaud / froid entre la voiture climatisée et la chaleur de Lovisa Kopé, Il a donc passé quelques heures à se rafraichir et s’hydrater. J’ai fait la visite guidée du village et nous avons donné du pain aux poissons. Nous terminons cette soirée sur le toit de la maison royale, la tête dans les étoiles…

 

Trajet

Lomé > Lovisa