A la pointe de la santé digitale

Du 13 au 15 mars, la HES-SO Valais-Wallis a accueilli quelques-uns de ses partenaires de recherche en santé digitale à Vercorin (VS). Les membres du projet européen COMMODITY12 s’y sont réunis durant trois jours afin de présenter les résultats intermédiaires de leurs travaux relatifs au suivi informatisé des personnes souffrant d’un diabète de type 1 ou 2. Avec l’Institut informatique de gestion de la HES-SO Valais-Wallis, huit autres institutions dont le CHUV de Lausanne constituent ce consortium de recherche européen.

C’est dans la station valaisanne de Vercorin, du 13 au 15 mars, que se sont rencontrés les partenaires du projet européen COMMODITY12. Doté d’un financement d’environ 4 millions d’euros, ce projet s’étalant sur trois ans se terminera en septembre 2014. Il est piloté par le centre de recherche allemand en intelligence artificielle (DFKI). Huit autres partenaires académiques et industriels, dont le CHUV de Lausanne, l’Institut informatique de gestion de la HES-SO Valais-Wallis ou encore l’entreprise néerlandaise Portavita spécialisée dans les systèmes d’information de réseaux de soins par Internet, prennent part aux travaux de recherche.
COMMODITY12 projette de développer un système d’information permettant de suivre de manière régulière les données physiologiques des personnes souffrant d’un diabète de type 1 ou 2. Basée sur une analyse multi-paramètres – taux de glycémie, maladies passées ou encore traitements suivis – la solution informatique ambitionne, en plus de permettre le suivi quotidien du patient, d’améliorer la responsabilisation de celui-ci grâce à des outils lui permettant de se prendre en charge.

La santé digitale en Valais

Pour COMMODITY12, l’Institut informatique de gestion de la HES-SO Valais-Wallis est chargé de développer le démonstrateur logiciel de ce projet. « Il s’agit pour notre équipe de recherche d’intégrer tous les composants développés par les membres du consortium afin de mettre en place un prototype fonctionnel qui va être testé par environ huitante patients » relève Michael Schumacher, Professeur HES. Un défi ambitieux pour cet institut de recherche !
La santé digitale occupe une vingtaine de collaborateurs sur les 60 que compte l’Institut informatique de gestion. Ils prennent part à de nombreux projets financés par la commission européenne, gage de l’excellence des compétences développées au TechnoArk de Sierre. « Cela fait maintenant un peu plus de cinq ans que nous travaillons sur ce domaine de pointe qu’est la santé digitale. Nous nous sommes principalement spécialisés dans la recherche et l’échange d’informations médicales, dans l’analyse de celle-ci ainsi que dans l’aide à la décision du personnel médical et du patient » conclut le Professeur HES Michael Schumacher.

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