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Quand la pub mène à l’anorexie

Une recherche menée par une haute école française montre que les affiches publicitaires retouchées nuisent à l’image que les jeunes filles ont d’elles-mêmes. L’étude réalisée par Adilson Borges de la Neoma Business School de Reims a obtenu le Prix Académique de la Recherche en Management.

Très en vogue dans les magazines féminins notamment, la publicité qui présente des images de corps parfaits a fait ses preuves sur le plan commercial puisqu’elle augmente sensiblement l’intention d’achat. Selon l’étude, on est en effet prêt à payer en moyenne 20% de plus un produit qui est vanté par un modèle retouché. Cette manière de procéder n’est, par contre, pas sans risque auprès des jeunes femmes puisqu’elle peut venir perturber l’estime de soi et, dans des cas extrêmes, induire des problèmes de comportement alimentaire tels l’anorexie et la boulimie. «La faute à un phénomène de comparaison sociale entre les jeunes filles. Les modèles retouchés par ordinateur renforcent les standards de beauté en les amplifiant et en les déformant, puisque même les mannequins ne ressemblent pas à l’image finalement publiée sur papier glacé», indique Adilson Borges, auteur de la recherche, sur la page web du «Figaro étudiant».

Pour rappel, des études ont déjà mis en évidence l’insatisfaction relative à au physique de petites filles entre 5 et 7 ans qui regardent les magazines féminins.

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